Chiites de France
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Chiites de France

Au Nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très MiséricordieuxQue la Paix soit sur Mohammad et sur les Gens Purifiés de sa Maison «Je ne me rendrai jamais à vous comme un soumis, ni ne me résignerai jamais comme un esclave». L’Imam Al Husseine
 
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 Zaynab Bint `Alî Ibn Abî Tâlib as

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Date d'inscription : 13/12/2011

Zaynab Bint `Alî Ibn Abî Tâlib as  Empty
MessageSujet: Zaynab Bint `Alî Ibn Abî Tâlib as    Zaynab Bint `Alî Ibn Abî Tâlib as  I_icon_minitimeMer 14 Déc - 18:50

La dame Zeinab (S) fut surnommée Umm Al-`Awâjiz (La Mère des indigents), en raison de sa miséricorde envers les pauvres et les démunis. Elle fut aussi surnommée Umm Hachim (Mère des Hachémites), car suite au drame de Karbalâ’, elle veilla sur la descendance du Prophète — paix et bénédictions sur lui et sa descendance— et sur son neveu `Alî Zayn Al-`Âbidîn, le seul survivant de la bataille parmi la progéniture de l’Imâm Al-Husayn. Montagne de bravoure et de foi, elle fut le symbole de la patience dans l’adversité et de la vérité face au despotisme.

Sa naissance dans une famille bénie

Durant le mois de Sha`bân de l’an 5 A.H., Médine attendait une bonne nouvelle venant de la noble demeure du Messager — paix et bénédictions sur lui sa descendance—. Après la naissance d’Al-Hasan et d’Al-Husayn, Dame Fâtimah Az-Zahrâ’ et `Alî Ibn Abî Tâlib — que le salut d’Allâh soit sur eux— s’apprêtaient à accueillir un nouveau don d’Allâh : Zaynab Bint `Alî Ibn Abî Tâlib.
Aussitôt que Dame Fâtimah Az-Zahrâ’ donna naissance à sa fille bénie, Dame Asmâ’ Bint `Umays prit la nouveau-née dans ses bras et, s’adressant à Dame Fâtimah, elle dit : « Ô fille du Messager d’Allâh ! Elle te ressemble dans l’apparence et la beauté. La splendeur de la Prophétie est incarnée dans cette nouvelle née qui ressemble tellement à son frère Al-Husayn ! » Az-Zahrâ’ loua alors Allâh et Le remercia de Sa grâce.
Lorsque Fatima Zahra (as) donna naissance à une petite fille, elle prit l'enfant et la présenta au saint Prophète (saw).

L'ange Gabriel informa le Messager de Dieu du prénom qui devait être attribué au nouveau-né :"
Reçois le Salut d'Allah le Sublime, et Il te dit de nommer la fille de ta fille Fatima Zahra, que la paix soit sur elle, Zaynab, ce qui signifie la beauté de son père. Sache que ce prénom est porteur d'épreuves divines et que beaucoup d'événements l'attendent ainsi que le malheur et l'affliction.
Le saint Prophète prit l'enfant béni, le serra contre son cœur et se mit à pleurer.
Dame Zaynab grandit dans la maison de la prophétie, de la lumière et de la guidance. Elle reçut une éducation spirituelle raffinée du côté de sa mère ; son père l’Imâm `Alî Ibn Abî Tâlib ne manqua pas de lui inculquer les bonnes mœurs ainsi que les valeurs de la dignité, de la chasteté et de la décence. On rapporta qu’un jour, alors que la petite Zaynab était assise sur les genoux de son père — que le salut d’Allâh soit sur lui— et que celui-ci jouait avec elle, il lui dit : « Dis "un" ». Alors elle dit : « Un ». Il lui demanda de dire « deux » mais elle se tut. L’Imâm lui dit alors : « Vas-y chérie ! » Zaynab sourit et dit : « Ma langue qui a prononcé le "Un" (l’Unique) ne pourrait pas prononcer le "deux" ». L’Imâm `Alî — que le salut d’Allâh soit sur lui — la serra alors dans ses bras et l’embrassa entre les yeux. Elle lui demanda aussi un jour : «O père, nous aimes-tu ? » Il répondit : « Comment voulez-vous que je fasse autrement alors que vous êtes le fruit de mon cœur ! » Elle dit alors : «O père, l’amour est pour Allâh et la tendresse pour nous ».

On rapporta également qu’à l’âge de cinq ans, Dame Zaynab cherchait déjà à devancer sa mère en se précipitant pour faire ses ablutions aux heures des prières, puis vers son sanctuaire pour prier avec elle. Dame Fâtimah Az-Zahrâ’ la serrait alors tendrement dans ses bras et l’embrassait en lui disant : « Qu’Allâh t’accorde le bien ainsi qu’à tes enfants pieux. Ma chère fille, comme si je te voyais défendre le droit violé par des arguments solides et une éloquence invraisemblable ».

Durant son enfance, Zaynab fut entourée, choyée par son Grand-père, le saint Prophète ainsi que par ses nobles parents.

Très jeune, elle acquit un savoir substantiel et put ainsi discuter sur tous les sujets. Mais la disparition de son Grand-père, le Prophète (paix et bénédictions sur lui et sa descendance) d'une part et celle de Sa Lumineuse mère, d'autre part, constituèrent les premières tragédies que devait supporter la Grande Zaynab, âgée de cinq ans seulement.
Sa tristesse fut immense par ce vide qui grandissait et qui continuait à s'amplifier

Le décès du prophète (paix et bénédictions sur lui et sa descendance) enveloppa les musulmans d’un voile de deuil et un climat de tristesse régna dans la maison prophétique. Faisant l’adieu au Prophète, son père l’Imâm `Alî (as) dit : « Toute patience est belle sauf vis-à-vis de toi et toute impatience est mauvaise sauf à ton endroit. Notre malheur en ta perte est immense ; et notre misère avant et après toi est infinie ». Sa mère, Dame Fâtimah Az-Zahrâ’, ne put supporter la séparation ; elle fut à son tour rappelée par son Créateur quelques mois plus tard.

Zaynab fut beaucoup aimée par son père, l’émir des croyants ; Ali, et elle bénéficia de cet intarissable océan de connaissance.Elle fut la Maîtresse dans la demeure de son père et prit soin de toute la Famille Hachim

C’est ainsi qu’en perdant très tôt sa mère, elle apprit le sens de la responsabilité, de la fermeté et fut bien consciente des grands événements qui se déroulèrent à l’époque des Califes. Durant le califat de `Umar Ibn Al-Khattâb, Dame Zaynab épousa `Abd Allâh Ibn Ja`far Ibn Abî Tâlib. Il était connu pour sa douceur, sa générosité, sa pudeur, sa finesse d'esprit et son bon caractère. On le surnommait " la mer des générosités. "

Leur noce eut lieu à Médine alors que l’armée musulmane venait de réaliser de grandes victoires dans ses conquêtes en Iraq et au Shâm. De grands Compagnons comme Abû Dharr Al-Ghifârî et Salmân Al-Fârisî fêtèrent tous cette occasion bénie. Ce mariage donna naissance à quatre fils —`Alî, `Abbâs, `Awn et Muhammad —, ainsi qu’à une fille — Umm Kulthûm. Aoun et muhammad trouvèrent le martyr en compagnie de leur oncle Hussein à Karbala.

Une adoration pure

Dame Zaynab passait ses nuits à la porte de son Seigneur demandant Sa satisfaction et se dévouant à Son adoration. Elle n’abandonna jamais ses prières nocturnes même à la veille de l’assassinat de son frère Al-Husayn (as) qui lui demanda de ne pas l’oublier dans ses invocations.

Parmi les invocations de son grand-père — paix et bénédictions sur lui et sa descendance — qu’elle avait l’habitude de réciter, l’on cite :

« O Celui Qui se vêtit de la gloire et s’en habilla. Glorifié soit Celui dont la grandeur est le manteau. Glorifié soit-Il : sauf à Lui, la glorification ne doit être attribuée. Glorifié soit Celui Qui, par Son Savoir et Sa Puissance, cerne toute chose. Glorifié soit Celui Qui détient l’honneur, les bienfaits et les grâces. Glorifié soit le Puissant et le Généreux. O Allâh, je Te demande par la grandeur de Ton trône, par la clémence infinie de Ton Livre, par Ton grand Nom, Ta splendeur et Tes mots accomplis, de faire miséricorde à Muhammad et à ses descendants purifiés et de m’accorder le bien ici-bas et dans l’au-delà. Allâh, Tu es le Vivant Qui n’a besoin de rien alors que tout a besoin de Lui. C’est Toi Qui me guidas et c’est Toi Qui me nourris. C’est toi Qui me donnas et me prendras la vie… Ta miséricorde, ô Le plus Clément parmi les cléments ».
Pendant qu’elle animait ses nuits par les prières nocturnes, elle répétait souvent ces vers :

Combien a-t-Il de douceur cachée dont la subtilité échappe à la raison de l’intelligent !
Et combien de prospérité arriva après l’adversité mettant fin à la misère du cœur attristé !
Et combien de choses t’inquiètent le matin, alors que la bonne nouvelle te parvient la nuit !
Si un jour tu te trouves en adversité, aie confiance en l’Un, l’Unique et le Haut !
Et prends le Prophète comme intercesseur car tout serviteur, est certes secouru par l’intercession du Prophète !
Et ne t’inquiète guère si un malheur arriva, car combien a-t-Il de douceur cachée.
Son adoration, son humilité et la finesse de son âme eurent un effet remarquable sur les gens qui l’entouraient et se reflétèrent dans ses paroles et dans les poèmes qu’elle composait dont :
Des yeux veillèrent et d’autres s’endormirent, pour des choses qui arriveront ou qui n’arriveront pas….
Un Seigneur t’ayant hier suffi, te protégera certes de ce qui arrivera demain…
Chasse donc tout souci de ton âme autant que possible, car avoir des soucis serait une folie.

En ce qui concerne la Science de Zaynab, l'Imam Zayn al-Abidine dit :
"
Ma tante Zaynab est par la Miséricorde d'Allah la savante par excellence, nulle femme ne peut l’égaler, sa compréhension des choses fait d'elle la femme la plus douée de son temps. Zaynab instruisit de nombreuses femmes dans le domaine du savoir religieux et du commentaire des Hadiths, elle tenait ses cours à la mosquée de son père, Ali, à Kufa.

Dans ses actes rituels, elle était le flambeau des adorateurs d'Allah. L'Imam Hussein voyant sa sœur accomplir, à plusieurs reprises, des prières surérogatoires lui avait dit lors de son Message d'Adieu à Karbala, la veille du dix de Muharram : " o ma sœur, ne m'oublie pas lors de tes prières nocturnes. "

Il est rapporté que Zaynab avait reçu d'Allah le prestige, la marque d'honneur des Saints et des Saintes. Allah a permis que ses invocations soient acceptées. Allah dit :

" Si mon serviteur m'obéit, il sera semblable à Moi, car lorsqu'il dira à une chose sois, elle sera par Ma Puissance. "
Ceci, Zaynab l'avait reçu de la part d'Allah le Très-Haut.

Une femme face au despote

La vie de Dame Zaynab (que le salut d’Allah soit sur elle) ne peut être abordée sans mention des événements de Karbalâ’ et du malheur qu’encoururent les descendants du Prophète — paix et bénédictions sur lui et sa descendance— pendant et après cette bataille qui affligea le cœur de tout croyant. En 61 A.H., l’Imâm Al-Husayn(as), accompagné par les descendants du Prophète, dont Dame Zaynab, partit pour Al-Kûfah à la demande de ses habitants voulant se révolter contre Yazîd Ibn Mu`âwiyah. A l’époque, ce dernier était un Calife connu pour son despotisme, son injustice et sa perversion.

Dame Zaynab (que le salut d’Allah soit sur elle) ne cacha pas son inquiétude pour son frère qui risquait ainsi de se faire tuer, en comptant surtout sur des gens ayant autrefois manqué à leur promesse de soutenir son père. Bien que consciente du danger qui menaçait la vie de l’Imâm Al-Husayn (as), elle choisit de l’accompagner et de le soutenir dans cette épreuve. Sur le chemin du convoi béni vers Al-Kûfah, Dame Zaynab —que le salut d’Allah soit sur elle — dit à son frère : « J’ai entendu ce soir un appel me disant :
O les yeux, préservez donc quelques efforts, sinon, qui pleurera les martyrs après ?
Qui pleurera sur ces gens conduits par leur sort, vers la réalisation d’une promesse faite avec mesure ?»
Al-Husayn répondit alors : « O sœur, toute chose prédestinée arrivera ».
Le convoi étant arrivé à Al-Kûfah, `Abd Allâh Ibn Ziyâd, à l’époque gouverneur de Bassora et d’Al-Kûfah, dépêcha sous la direction de `Umar Ibn Sa`d une armée de quatre mille soldats afin de combattre l’Imâm. Les gens d’Al-Kûfah ayant manqué à leur promesse, Al-Husayn n’avait de son côté que 72 partisans, tous descendants du Prophète, en plus d’un groupe de personnes qui préféra le martyre dans le camp de l’Imâm. Entendant arriver de loin l’armée d’Ibn Sa`d, Dame Zaynab alla chercher son frère et le trouva la tête sur les genoux. Elle s’approcha de lui et le réveilla, alors il leva les yeux vers elle et lui dit : « J’ai vu le Prophète — paix et bénédictions sur lui et sa descendance— en songe et il me dit : "Tu viendras chez nous" ». Emue, Dame Zaynab cria : « O malheur à moi ! » Alors il répondit : « Le malheur n’est guère à toi, ma sœur. Calme-toi, qu’Allâh te fasse miséricorde ».

Al-Husayn (as), l’héritier du Messager miséricordieux, avait demandé à ses compagnons de retourner chez eux, sains et saufs, accompagnés des femmes et des enfants, et de le laisser faire face aux injustes, seul. Mais ses vaillants partisans jurèrent de ne point l’abandonner et de le défendre corps et âme aussi longtemps qu’ils seront de ce monde.

La veille de la bataille de Karbalâ’, Dame Zaynab entendit son frère composer des vers tristes décrivant la médiocrité de l’ici-bas. Elle se tourna vers lui et dit : « Mon frère, ce sont les paroles de celui qui sait qu’il sera certainement tué ! » Il répondit alors : « Oui ma sœur ». Elle pleura disant : « O combien grande est ma perte, ô combien grande est ma tristesse. Si seulement la mort m’arrachait la vie ! O mon Husayn, O mon seigneur, O celui qui me reste parmi ma famille, tu te présentes à tes assassins et perds tout espoir dans cet ici-bas. C’est seulement aujourd’hui que mourut mon grand-père le Messager d’Allâh — paix et bénédictions sur lui et sa descendance—. C’est aujourd’hui que mourut ma mère Fâtimah et mon père `Alî et mon frère Al-Hasan ».

Al-Husayn la regarda et essaya de la calmer en lui disant : « Ma sœur, que Satan ne vole pas ta clémence, garde donc la patience qu’Allâh conseilla. Sache que tous les habitants de la terre mourront, que les habitants des cieux ne resteront pas et que toute chose périra à part la Face d’Allâh Qui créa les créatures par Sa puissance, Qui les ressuscitera, leur rendra la vie et Qui est l’Unique. Mon grand-père est mieux que moi, mon père est mieux que moi, ma mère est mieux que moi, mon frère est mieux que moi. Nous sommes tous censés prendre le Messager d’Allâh — paix et bénédictions sur lui et sa descendance— comme modèle ». Puis il dit : « Si le soir on laissait le ganga tranquille, il dormirait ». Dame Zaynab dit : « Malheur à moi Husayn, tu te laisses prendre par tes ennemis. Ceci est plus brisant pour mon cœur et plus dur pour moi
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